Jouez et gagnez vos entrées pour l’exposition « En voiture avec Tintin » au Musée National de l’Automobile de Mulhouse !

Tintin met les gaz !

Mulhouse accueille la première exposition grandeur nature sur les bolides du célèbre reporter

Mulhouse, 5 avril – 11 novembre 2025 – C’est une collision aussi inattendue qu’évidente : la plus grande collection automobile du monde ouvre son circuit intérieur aux voitures (très) dessinées d’un certain globe-trotter à houppette. « En voiture avec Tintin », nouvelle exposition évènement du Musée National de l’Automobile – Collection Schlumpf, transforme 1 100 m² de hall industriel en case géante de bande dessinée : ici, les vrombissements des Bugatti côtoient les onomatopées d’Hergé.

De la planche à la piste

Dès l’entrée, un décor panoramique propulse le visiteur dans le royaume de Moulinsart ; quelques pas plus loin, la fusée rouge et blanche de Objectif Lune (6 m de haut) plante le décor : Tintin ne se contente jamais de rouler, il voyage vite, partout et par tous les moyens. Mais c’est bien l’automobile, « alliée ou complice » selon Hergé, qui sert de fil conducteur : chaque album, des Soviets (1929) aux Picaros (1976), dévoile un modèle emblématique du XXᵉ siècle.

L’idée maîtresse de la scénographie ? Faire dialoguer fiction et réalité. Face à la 2 CV cabossée par les Dupondt dans L’Affaire Tournesol se dresse son alter ego grandeur nature, prête à reprendre la route. La mythique Bugatti Type 35 de Tintin en Amérique voisine avec le véritable bolide bleu roi du musée ; la robuste Ford T de Tintin au Congo rappelle qu’avant d’être gag, cette voiture fut l’icône d’une modernité démocratisée. Au total, une dizaine de couples « planche / châssis » rythment le parcours, agrémentés de croquis originaux, maquettes 1/24ᵉ, dépliants publicitaires et bleus de coloriage gentiment prêtés par la Fondation Hergé.

Sous le capot des Studios Hergé

Le deuxième acte dévoile l’atelier du maître de la ligne claire : bureaux reconstitués, planches crayonnées, dossiers de presse épinglés au mur. Un focus raconte comment, dès les années 1950, les Studios Hergé s’entourent de dessinateurs spécialistes du « mécanique », assurant aux albums un réalisme documentaire sans sacrifier la lisibilité. On apprend qu’Hergé possédait lui-même une Opel Olympia puis une Lancia Aprilia caméos récurrents dans Le Sceptre d’Ottokar ou Au pays de l’or noir. Une Porsche 356, discrète héroïne de la dernière case de Coke en stock, témoigne de la passion intacte du dessinateur pour la vitesse.

Entre deux cases : le monde selon Tintin… et Léonard Gianadda

En bonus, l’exposition juxtapose cinquante tirages noir-et-blanc du journaliste photographe Léonard Gianadda. De 1953 à 1961, le Suisse parcourt globe et continents, appareil en bandoulière ; ses images d’US Highways, de pistes sahariennes ou de ruelles andines semblent avoir inspiré Hergé ou l’inverse. Le face-à-face prolonge le jeu de miroirs entre réalité et fiction qui irrigue toute la visite.

Le cadre idéal

Implanté dans une ancienne filature de laine de 20 000 m², le Musée National de l’Automobile n’a pas volé sa réputation : plus de 600 voitures, dont 80 chefs-d’œuvre des années 1930 et un plateau Bugatti unique. Pour « En voiture avec Tintin », l’espace temporaire a été agrandi, tandis qu’une librairie-boutique réinventée fait la part belle aux miniatures et à un catalogue illustré de 208 pages édité par Moulinsart (25 €).

Informations Pratiques

• Dates : 5 avril – 11 novembre 2025
• Horaires haute saison (5 avr.–2 nov.) : 10h-18h, tous les jours
• Tarifs : 18 € (plein) / 14 € (réduit) / 11 € (4-17 ans) / 50 € (famille)
• Accès : tram ligne 1 « Musée de l’Auto », A35/A36 sortie « Mulhouse-Centre », TGV Paris 2h40
• Infos :
www.musee-automobile.fr
– 03 89 33 23 21